Par Amy Richardson
Jennifer Symon est infirmière autorisée. Son engagement envers la présence des familles au chevet des patients a pris de l’ampleur lorsqu’il lui a fallu prendre soin de son mari hospitalisé pour lutter contre une maladie rare. Jennifer Symon travaille maintenant dans le service de la participation et de l’expérience du patient de (SSA). Le 16 mars, elle participera au caucus Essentiels ensemble pour parler de l’engagement de SSA en matière de présence des familles. Depuis juin 2020, SSA applique une politique visant à soutenir les partenaires de soins essentiels (PSE), ou personnes de soutien désignées, en toute sécurité, y compris pendant la vague du variant Delta, qui avait absorbé toute sa capacité. Inscrivez-vous au caucus pour découvrir comment votre organisme peut également accueillir et mobiliser en toute sécurité les partenaires de soins essentiels.Ìý
Avant sa présentation, nous avons demandé à Jennifer Symon de nous raconter son parcours dans l’amélioration des soins et de l’expérience des patients en Alberta.Ìý
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Q : Pourquoi SSA s’est-il engagé à assurer la présence des familles, même pendant la COVID-19?Ìý
JS : Les soins centrés sur le patient et la famille constituent l’une de nos valeurs. Nous tenions à y rester fidèles, même dans les moments difficiles. Notre devise est « Tout le monde a droit à quelqu’un ». Nous sommes convaincus que les PSE font partie intégrante de l’équipe soignante, sur un pied d’égalité avec les autres membres. La question n’était pas de savoir si nous pouvions les faire entrer, mais plutôt de savoir comment les faire entrer en toute sécurité dans les établissements de santé.Ìý
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Q : Quel est le rôle du groupe de travail créé par SSA pour effectuer ce travail?Ìý
´³³§â€¯: La mission du groupe de travail consiste à donner le ton à un organisme qui compte 100 000 employés dans toute la province. Nous réunissons des personnes issues de l’opérationnel, de l’éthique clinique, des services de protection, du contrôle des infections, des soins palliatifs, de l’analyse des données et des préoccupations des patients pour soutenir le personnel et les patients. Il peut s’agir de veiller à ce que le personnel et les PSE soient protégés par des respirateurs (N95, KN95) ou d’aider les PSE à comprendre leur rôle et les risques.Ìý
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Q : Quels défis SSA a-t-il dû relever?Ìý
JS : Il y a eu des hauts et des bas. Certains employés sont inquiets des risques que la présence des familles peut poser pour les travailleurs de la santé. La pandémie a été particulièrement dure pour eux. Ils la ramènent chez eux chaque jour. Nous sommes conscients de leurs préoccupations et nous avons également dû reconnaître que moins de 1 % des cas de COVID du personnel résultent d’une transmission par un PSE.Ìý
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Q : Qu’est-ce qui vous motive à faire ce travail en tant qu’infirmière, décideuse et proche aidante?Ìý
JS : Je pense à mon mari, à l’année qu’il a passée à l’hôpital et à la façon dont la présence de sa famille a changé la donne et conduit à une amélioration de la qualité des soins qu’il a reçus. Nous devons nous protéger de la COVID, mais nous devons également nous assurer que nos patients bénéficient de la même opportunité et reçoivent les meilleurs soins centrés sur la personne. Chez Services de santé Alberta, cela signifie que tout le monde a droit à quelqu’un.Ìý
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